Formation : l'heure des comptes

Publié le

La question de la formation professionnelle continue est au cœur des politiques publiques en faveur de l’emploi. Indispensable pour accompagner la professionnalisation des acteurs de la chaîne du livre et les nombreuses reconversions professionnelles, la formation prend une part croissante dans l’activité de l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur. En 2018, une centaine de personnes ont profité de ce service. 

Avec une offre qui oscille entre 25 et 30 propositions par an, l’Agence reste - et souhaite rester - un “petit” organisme de formation dont les objectifs sont simples : permettre aux professionnels du livre de la région de se former à proximité de chez eux, aux meilleurs coûts, grâce à une offre adaptée à leurs besoins. Pour ce faire, l’Agence travaille sa propre offre de formation et développe des partenariats avec plusieurs organismes nationaux : Institut national de formation de la libraire (INFL), École de l’image - Gobelins, Agefice, Book-Conseil, Fontaine ô Livres… qui peuvent ainsi décentraliser des formations en région.

Quel bilan pour 2018 ?

Le public se compose de libraires (24 % des participants), de bibliothécaires (23 %), de personnes en reconversion professionnelle (17 %), d’éditeurs (15 %), d’auteurs (13 %), de collectivités (5 %) et autres professionnels de la chaîne du livre. En tout, 104 personnes ont suivi une formation proposée par l’Agence.

Parmi les formations les plus demandées, on compte la “bibliothérapie créative”, les ABC aux métiers de libraires et d’éditeurs, les formations à l’animation et en gestion. Les autres formations portaient sur le management, la PAO, la communication et l’assortiment.

Des formations financées sur fonds propres

Pour la première année, les formations sont financées principalement par les fonds propres des participants (35 %), puis par les collectivités (33 %), les OPCA (30 %) et Pôle Emploi (2 %). La part d’autofinancement des formations apparaît élevée par rapport aux années passées (moins de 10 %) et souligne les difficultés à accéder aux financements. Les cadres administratifs sont très stricts et les conditions d’accès se complexifient d’année en année. Découragés, de nombreux professionnels préfèrent en assumer le coût ; pour les personnes en reconversion, les prises en charge par Pôle Emploi sont rares et souvent insuffisantes pour permettre un financement intégral. Ces complexités administratives (procédures d’inscription, de paiement, de cotisation) représentent la principale cause de non-participation. Ainsi, comme pour tout organisme de formation, le taux d’annulation des formations est élevé (environ 50 %).

Des formations appréciées et recommandées

À la fin de chaque stage, l’Agence demande aux participants de remplir un questionnaire d’évaluation. Les notes accordées cette année sont une nouvelle fois très bonnes (8,7/10 en moyenne) et 95 % des stagiaires recommandent la formation suivie.

Pour rappel, l’Agence peut organiser des formations à la carte sur les problématiques ayant trait à la chaîne du livre (pour un minimum de cinq participants). Pour toute question, n’hésitez pas à contacter  Claire Castan (chargée des auteurs et de la vie littéraire),  Olivier Pennaneac’h (chargé de l’économie du livre) ou  Danusia Richer (assistante).