Les Enfants rouges
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Les Enfants rouges entrent en scène au dernier Festival d’Angoulême : un lancement prometteur dans l’arène de la bande dessinée avec leurs cinq premiers opus.
La librairie Comic strips café à Antibes, ça vous parle ? Nathalie Meulemans en est la créatrice. Restauratrice de formation, elle allie en 1991 son métier et sa passion et fonde une librairie bande dessinée – restaurant : à l’époque, une réelle innovation.
Après plus de 15 ans de bons et loyaux services, elle décide de passer le relais et vend l’entreprise. Une idée en tête ? Créer sa propre maison d’édition : Les Enfants rouges, naissent à Juan-les-Pins en 2007.
Avoir été libraire avant de se lancer dans l’édition est un atout majeur. Bonne perception des problèmes de diffusion-distribution et d’importance de la production, connaissance des catalogues…
De cette expérience dans le monde du livre, Nathalie Meulemans garde une multitude de contacts avec bon nombre d’auteurs, aujourd’hui présents dans son catalogue.
Sa spécialité : le roman graphique en noir et blanc, ou en bichromie. 6 titres à son actif, 5 à paraître encore en 2007, et 17 auteurs.
Pour en citer quelques-uns : Double Trouble de Tanxxx, Love Stores d’Elfo, Appartement 23 de Michel Alz.
Et déjà un titre primé ! Ce qu’il en reste de Loïc Dauvillier et Jérôme d’Aviau (Prix Ovni décerné au Festival de la Bande dessinée de Toulouse).
En seulement cinq mois d’existence, cette nouvelle structure a su trouver sa place dans un secteur éditorial caractérisé par sa rapide expansion.
En prévision : dix titres par an, peut-être plus si coup de cœur…
Les éditions Les Enfants rouges sont diffusées par CED et distribuées par Dilisco, chez qui un petit groupement d’éditeurs BD s’est formé en partenariat avec les éditions du Cycliste, permettant un office commun. D’autres maisons rejoindront bientôt ce groupement.
Associées aux éditions Charrette, Les Enfants rouges publient la revue Ping-pong qui promeut les auteurs des deux maisons, comme Alfred, Tanxxx, Walder, Alexandre Clérisse, Thibault Poursin, Loïc Dauvillier… Gratuite et tirée à 5 000 exemplaires, Ping-pong propose des histoires courtes et inédites, présente les nouveautés, les auteurs des deux maisons. À raison de deux numéros par an, la revue affiche un coût global par numéro de 1 500 euros.
En parallèle, la maison multiplie ses représentations : dédicaces d’auteurs partout en France, participation à des salons spécialisés et préparation d’expositions, notamment autour du titre Appartement 23.