Appel à participation : Trois gouttes de sang comme une fleur

Marseille - 13

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La maison d’édition Le Bec en l’air vous offre la possibilité de participer à la parution de Clément Chapillon et Yannick Jaffré, Trois gouttes de sang comme une fleur. Une narration entremêlée pour reconnaître l’importance de ces “vies minuscules” sans qui nul ne serait ni soigné si sauvé.

Les coûts de production d’un livre photo sont aujourd’hui élevés, notamment en raison de l’augmentation du prix du papier.

Votre contribution, sous la forme d’un pré-achat de 30 euros avant parution, sera directement affectée à l’ensemble de la chaîne de production du livre : le graphisme, la photogravure, la correction des textes, le suivi de projet et l’impression, y compris le suivi de fabrication chez l’imprimeur.


Présentation de l'éditeur

“Le sang ne se synthétise pas, ou pas encore . Concrètement, chaque année, 119 millions de poches de sang sont collectées dans le monde, permettant de soigner et de sauver des milliers de personnes souffrant de multiples maladies, de cancers ou victimes d’hémorragie.

L’acte de donner son sang gratuitement et anonymement reconstruit des existences et, autant que résistent les coquelicots à l’emprise du béton, des vies trop fragiles sont maintenues par ces justes, éloignés des suffisances narcissiques tout autant que de l’évaluation marchande de leurs gestes.

Rendre compte de cette éthique délicate et discrète des pratiques ordinaires liant le don, le soin et la gratitude, par un dialogue associant des textes et des photos, nous a semblé essentiel.

Trois gouttes de sang comme une fleur est donc un récit à deux voix – celles d’un photographe et d’un anthropologue – mêlant le réalisme du regard à une appréhension poétique du monde. Une narration entremêlée pour reconnaître l’importance de ces « vies minuscules » sans qui nul ne serait ni soigné ni sauvé.

Par une écriture photographique sensible à l’imaginaire Clément Chapillon a tendu un “fil rouge” reliant les différents acteurs du don, notamment par un dispositif d’autoportraits. Chaque personne photographiée a elle-même “pressé” le déclencheur incarnant ainsi son engagement et par ce geste partageant la solidarité d’une générosité anonyme.

À partir d’entretiens réalisés avec des donneurs, des receveurs et des professionnels de santé, en questionnant sa propre expérience des soins, Yannick Jaffré a questionné les mots du don et ce que la vulnérabilité peut ajouter à l’humain.

Plus que jamais, à l’heure où la société s’interroge sur les valeurs qu’elle a en partage, il est primordial d’évoquer l’autre comme imprescriptible responsabilité et de dire la joie nécessaire du simple remerciement.”