Michéa Jacobi

Biographie

Né en 1955 à Arles, faubourg de Trinquetaille, Michéa Jacobi a commencé sa carrière littéraire en 1989 par la publication de “Notre Yiddish”, un abécédaire illustré de linogravures. Après que toute la France ashkénaze ait pleuré sur les lambeaux de la vieille langue qu’il s’était efforcé de rassembler, il s’est spécialisé dans le genre abécédaire illustré donnant successivement “Écoliers, “L’Abécédaire des Marseillais”, “L’Abécédaire des Arlésiens”. En 1996 il est passé au roman avec Trésor, un livre sur Trinquetaille, son père, le papier et les ouvriers. L’année suivante, il tentait de donner un éclairage nouveau à l’oeuvre d’Alphonse Daudet en reprenant un à un ses contes dans Les Nouvelles Lettres de mon Moulin. En 1999, il est parvenu, avec la complicité des éditions Parenthèses et du photographe Antoine Agoudjian à brosser un portrait saisissant d’Istanbul sans jamais y avoir mis le pied. Depuis septembre 2000, il tient, dans “Marseille l’Hebdo”, une chronique en texte et dessin intitulée “Le Piéton de Marseille” et fournit régulièrement des critiques à la revue Cahier Central de Poésie. Quoique ces activités, conjuguées à son travail de formateur de professeurs d’école dans les quartiers nord, l’occupe largement, il a trouvé le temps de publier, en 2002, une somme sur les questions de la vocation juive, des abécédaires et du rêve éveillé, sous forme d’un roboratif roman intitulé : Le Plus Vieux Juif du Monde. En 1989, il avait créé la revue “Le Midi Illustré” dont les 16 numéros parus font l’objet de toutes les batailles, dans le milieu des collectionneurs de littérature excentrique.