Séraphin Carpita, dit Paul, grandit dans le quartier Saint-Jean à Marseille. A la Libération, on lui offre une caméra. Il filme des manifestations pour la paix partout en Europe. Par la suite, il réalise Le rendez-vous des quais, qui met en scène le départ des soldats pour l'Indochine, mais aussi la répression des manifestations et des grèves. Son film sera censuré pendant trente-cinq ans.