Une traduction est-elle protégée par le droit d’auteur ?

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Selon l’article L.112-3 du Code de propriété intellectuelle, les auteurs de traductions, d’adaptations, transformations ou arrangements des œuvres de l’esprit, jouissent de la protection instituée du droit d’auteur à condition que la traduction soit originale, c’est-à-dire qu’elle reflète la personnalité du traducteur. La traduction est ainsi considérée comme une œuvre dérivée.

Toutefois, le traducteur doit non seulement obtenir l’autorisation de l’auteur de l’œuvre première qu’il traduit et mais il doit aussi veiller à respecter les droits moraux de celui-ci.

© Cécile Deschanel, docteur en droit, pour l’ArL Provence-Alpes-Côte d’Azur, 2020