Le Pic Vert prend son envol
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En 2021, Florent Alfornel est devenu l’acquéreur, avec son épouse, de la librairie Le Pic Vert, située à Fuveau. Enthousiaste et dynamique, il nous explique son parcours, les motivations qui l’animent et ses envies futures.
“Je m’appelle Florent Alfornel, j’ai 34 ans. Je qualifierais mon parcours de « magique ». Comme Walt Disney qui a commencé avec une souris, pour moi cela a débuté par un rêve. Celui de devenir un père Noël et de procurer de la joie partout où je passe. Je suis fils de commerçant, je suis tombé dedans, un peu comme Obélix et sa potion. J’ai fait la plupart de mes études à l’étranger, notamment au Portugal. Je suis diplômé d’un master en gestion d’entreprise. Lorsque je suis rentré dans la vie active, j’ai écumé les petits boulots, pour me faire la main dans un monde du travail souvent intransigeant. Je suis passé de Darty à une multinationale dans le sanitaire. Après avoir demandé une rupture conventionnelle, j’ai décidé de changer littéralement mon fusil d’épaule”.
“J’ai patienté quelque temps avant d’entendre parler d’une possible revente de la librairie de mon petit village. L’ancienne propriétaire voulait également changer de métier. J’ai donc sauté sur l’occasion, avec le soutien indéfectible de ma femme, Johanna. Et comme le père Noël a besoin d’une mère Noël, c’est ensemble que nous composons la famille du Pic-vert, avec l’aide de ma petite fille et lutin Elsa.
Nous sommes devenus propriétaires en 2021, en pleine pandémie. Nous avions besoin de rêver et de faire rêver. Aujourd’hui, il existe trop d’enseignes qui essaient de tout faire et qui, finalement, considèrent les clients comme de simples numéros. Notre boutique est une vraie librairie d’antan, un lieu historique à Fuveau et aux alentours. Nous voulons en faire un point de rassemblement culturel, dans un esprit de rencontre et de partage. Des valeurs qui se sont malheureusement perdues au fil du temps et encore plus à cause de ce satané virus”.
“Le monde du commerce a beaucoup évolué. Être présent sur les réseaux, cela nous sert de vitrine et nous permet également de nous faire connaître au-delà du village. Nous savons très bien que notre petite librairie commence à faire du bruit. Tant mieux ! C’est un bon signe, un signe qu’on existe ! Concernant les projets, nous souhaitons notamment agrandir notre nid, créer de nouveaux événements et construire un univers fantastique. Voilà l’idée générale, à nous de jouer maintenant !”