Aide au développement de la lecture auprès des publics spécifiques

Centre national du Livre

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Cette subvention a pour objet de soutenir les projets de qualité qui concourent à sensibiliser à la lecture, associant des professionnels de la chaîne du livre et s’adressant aux personnes empêchées de lire du fait d’un handicap, d’une hospitalisation, d’une perte d’autonomie, ou d’un placement sous-main de justice et aux personnes présentant des difficultés d’accès et/ou d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, notamment les plus jeunes. Cette subvention vise à soutenir des projets proposant des actions de médiation partenariales, en lien ou non avec l’acquisition d’une offre documentaire ou d’outils de lecture.

Le budget minimum du projet présenté est de 2 000 €. Le montant minimum susceptible d’être accordé est de 1000 €. Le financement du CNL ne peut dépasser 70% du projet présenté.

Sont éligibles à cette aide les bibliothèques de lecture publique ou réseaux de bibliothèques (à l’exception des bibliothèques scolaires ou universitaires) ainsi que les structures culturelles, les structures relevant de l’éducation populaire, les structures relevant du champ social et les entreprises, souhaitant construire un projet de développement de la lecture.
Dans le cas d’une entreprise ou d’une association, avoir au moins 2 ans d’activité et au moins 1 personnel ETP rétribué.

Sont éligibles les projets qui n’ont pas débuté avant la date limite de dépôt du dossier, et qui ne font pas l’objet d’une subvention du ministère de la Culture.

Ces projets peuvent porter sur :

  1. Un programme de médiation qui respecte les conditions cumulatives suivantes :
  • Être un projet de médiation élaboré avec au moins un des professionnels de la chaîne du livre, situé sur le territoire français, qui sensibilise à la lecture, à l’expression écrite ou orale ;
  • Prévoir une rémunération des auteurs intervenant à l’occasion de rencontres, débats, lectures, etc. conforme à la grille des tarifs applicables pour la rémunération des intervenants disponible sur le site internet du CNL, ainsi qu’une rémunération des auteurs en contrepartie de la représentation de leurs oeuvres graphiques effectuée spécifiquement à l’occasion d’une exposition publique ou, quand ce droit a été cédé au contrat d’édition, une rémunération de leurs éditeurs ;
  • Proposer un calendrier d’actions de médiation compris entre 1 mois et 6 mois et qui ne peut être inférieure à 6 demi-journées ;
  • Ne pas s’inscrire pas le cadre du Printemps des poètes ou de Partir en livre ;
  • Être un projet qui ne porte ni sur un programme destiné aux professionnels (journées de formation etc.), ni sur un colloque universitaire.
  1. Une liste d’ouvrages à acquérir en lien direct avec le programme de médiation proposé

Le dépôt des demandes d’aides auprès du CNL se fait exclusivement en ligne, par le biais du Portail numérique des demandes d’aides.
Le demandeur doit fournir au CNL les différents éléments mentionnés sur le portail numérique des demandes d’aides, ainsi que toute pièce jugée utile par le CNL.

Les dossiers recevables font l’objet d’un avis de la Direction régionale des affaires culturelles présenté à la commission « Développement de la lecture auprès de publics spécifiques », qui, après un débat collégial, émet un avis sur chacun d’entre eux, notamment au regard de l’ensemble des demandes et de l’enveloppe budgétaire prévue par le CNL.

Les dossiers sont examinés selon les critères suivants :

Pour le programme de médiation :

  • La qualité, l’originalité et la diversité des actions ;
  • Les publics ciblés ;
  • L’implication des acteurs de la chaîne du livre ;
  • La cohérence du plan de financement ;
  • Les partenariats existants.

Pour les listes d’acquisition :

  • L’accès des collections à l’ensemble des usagers ;
  • La cohérence entre les collections à acquérir et le public visé ;
  • Si la demande concerne une bibliothèque municipale, intercommunale ou départementale : le niveau du budget d’acquisition de collections apprécié au regard du nombre d’habitants desservis.

Les projets portant sur des quartiers politiques de la ville (QPV) ou en territoires ruraux pourront faire l’objet d’une bonification.