501 bibliothèques de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont été interrogées.   

63 réponses, soit 12,5 %.  

Seuls 2 établissements se déclarent labellisés .   

Il s’agit de la médiathèque de Chalucet à Toulon qui a un label Certification B âtiment durable méditerranée (B DM Bronze ) et la médiathèque de Meyrargues qui est également certifiée BDM . 

45 % des 63 bibliothèques ont répondu oui. 

Les actions mises en place sont , principalement, l e tri sélectif avec l’installation de bornes de recyclage au sein de l’établissement, ainsi que l’arrêt, pour certains, du film plastique de protection des ouvrages de diverses collections.  

D’autres sont engagés dans la réduction ou l’amélioration de leur consommation d’énergie via de plans d’amélioration de bâtiments ou de contrats signés avec leurs fournisseurs.  Un de ces établissements, Mouans-Sartoux, est équipé de panneaux solaires.  

La future médiathèque de Venelles sera dotée d’une borne de production d’énergie humaine et un management environnemental sera déployé.

• 66 % des bibliothèques participantes ont répondu oui,    
• 19 % prévoient de le faire. 

• 73 % des établissements ont répondu oui ,    
• 25 % ont indiqué que cela dépendait de la collection.   

La grande majorité des médiathèques protège leur fonds à l’aide d’un film plastique adhésif. Néanmoins, certaines optent aujourd’hui pour un film produit à partir de matériaux biodégradables, ou plus majoritairement selon les collections, celles à conserver sur un long terme.  

3 établissements ne mettent pas en place un système de recyclage. La majorité des établissements recycle les ouvrages désherbés par un tri et donc un recyclage du papier (majoritairement l’intérieur des livres), et/ou par des dons à des associations ou entreprises dédiées, soit par des ventes de livres ou des dépôts dans les boîtes à livres.  

76 % des bibliothèques ont répondu non.   

Les établissements ayant des critères écologiques dans leurs marchés sont :

• Toulon,
• Vence,
• Fréjus,
• Rousset,
• Mouans-Sartoux,
• Malaucène,
• Saint-Mitre-les-Remparts,
• Rognac,
• Apt,
• Tarascon,
• Avignon,
• Département du Var,
• Châteauneuf-le-Rouge,
• Pélissanne,
• Réseau de Manosque.  

• 79 % des établissements participants ont répondu oui,    
• 5 % prévoient de le faire.

Majoritairement, le fonds concerne des ouvrages “pratique” abordant le jardinage, le compostage ou tout aspect pratique de l’écologie.   

Se positionne en deuxième, avec 20 établissements, le développement de collections liées à des courants de pensée, et en troisième catégorie “la faune et la flore locales”.

Les ouvrages cités sont les suivants :  

• Famille zéro déchet de Bénédicte Moret et Jérémie Pichon,
• Un monde sans fin de Ken Follett,
• Quelques livres des Éditions Wild Project et Souffle d’or ont également été mentionnés.   

54 % des établissements ont répondu oui.   

Les rendez-vous programmés concernent : 

• les animations autour de grainothèques déployées dans les bibliothèques, la participation aux journées de nettoyage des communes,
• les ateliers créatifs autour de la récupération,
• les ateliers jardin et bien entendu des cycles de rencontres littéraires, philosophiques et scientifiques.  

Une grande partie des établissements participe aux actions menées par des associations ou collectivités locales.  

Parmi les bibliothèques qui ont répondu au questionnaire 34 disposent d’une grainothèque, 1 structure a, quant à elle, mis en place une “bouturothèque”.   

• 44 % veulent avoir une meilleure connaissance des initiatives existantes,
• 35 % demandent à avoir accès à plus de ressources,
• 40 % sollicitent plus de formations.

Les réponses données sont les suivantes : 

Utiliser des papiers issus de forêts PEFC de façon systématique dans la fabrication des livres, limiter les transports entre la fabrication (y compris celle du papier) et la livraison à l’utilisateur final, f aire de plus petits tirages pour éviter les pilons, r ecycler le plus possible, privilégier les circuits courts d’achats de livres, gérer de façon plus efficace le stock de livres invendus.

Concernant les établissements eux-mêmes : encourager à emprunter en médiathèque, limiter les films plastique pour recouvrir les livres, mettre en place de nouveaux partenariats pour le devenir des ouvrages après désherbage, privilégier les abonnements numériques pour la lecture de la presse, revoir les flux de courriels lors des commandes et des facturations, utiliser des véhicules électriques, mutualiser les livraisons de colis et les déplacements, encourager le personnel à ne pas gaspiller de papier,  utiliser les fonds des bibliothèques départementales ( 1 document sera utilisé par plus de personnes) et limiter les fonds propres.

Concernant les infrastructures : mieux isoler les bâtiments pour réaliser une économie de chauffage et de climatisation, trouver des constructeurs locaux de mobilier, adapté aux bibliothèques, a voir un interrupteur électrique général pour éteindre tous les appareils d’une médiathèque ou bibliothèque.