19 librairies de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur ont répondu au questionnaire envoyé, soit moins de 12 %.  

• 42 % des libraires ayant répondu sont implantés dans les Bouches-du-Rhône,   
• 26 % dans le Vaucluse,  
• 16 % dans les Alpes-Maritimes, 
• 11 % dans les Alpes-de-Haute-Provence,  
• 5 % dans le Var.

80 % des librairies répondantes sont des librairies généralistes. Quand elles sont spécialisées, elles proposent des fonds jeunesse ou arts et poésie. Elles ont une surface moyenne de 116 m² et proposent environ 15 500 titres à la vente.  

53 % d’entre elles réalisent un chiffre d’affaires compris entre 300 k€ et 1 M€ et 37 % moins de 300 k€. 

• 100 % des librairies qui ont répondu au questionnaire disent travailler sur un fonds écologique. Ce fonds se compose en moyenne de 130 titres. 80 % de ces titres font l’objet d’un classement spécifique et tournent avec une rotation de 3. Quand ces titres ne font pas l’objet de classements spécifiques, on les retrouve essentiellement en sciences humaines et sociales (50 %), pratique (25 %), nature et actualités (25 %). 
• 100 % des répondants estiment que ce fonds représente moins de 5 % de leur chiffre d’affaires.  

• 42 % des librairies répondantes proposent des animations spécifiques sur ces questions,  
• 95 % de ces animations sont organisées sous formes de rencontres et d’ateliers.  

• 50 % des librairies disent être plus sollicitées par leurs lecteurs sur ces questions.  
• 33 % des demandes concernent les philosophes et penseurs,  
• 22 % portent sur les changements de mode de vie,  
• 22 % ont trait aux questions du développement durable.  

Les livres et auteurs cités sont les suivants :

• Vandana Shiva,
• Titres jeunesse des éditions du Ricochet (Chaude la planète),
• Pablo Servigne,
• Cyril Dion,
• Baptiste Morisot,
• Fransesco Giustozzi,
• Jancovici,
• André Gorz,
• Gaël Giraud, 
• Catalogue de Wild Project,
• Wendell Berry,
• Monique Robin. 

L’importance accordée par les libraires, à titre personnel, aux questions écologiques obtient une note de 4,5/5.  

L’importance accordée par les librairies, au titre de l’entreprise, aux questions écologiques obtient une note de 3,5/5.  

De nombreux items étaient proposés aux librairies, seule la réponse majoritaire est proposée.  

• 33 % des structures ayant répondu, déclarent avoir de bonnes pratiques pour la collecte et la valorisation des déchets, 
• 39 % indiquent avoir d’assez bonnes pratiques dans la limitation des flux de transport,  
• 50 % revendiquent avoir d’assez bonnes pratiques dans la maîtrise de leurs achats.  
• 41 % annoncent avoir de mauvaises pratiques concernant les livraisons éco-responsables,  
• 44 % pensent avoir de bonnes pratiques dans leur limitation des gaspillages, 
• 39 % affirment avoir d’assez bonnes pratiques dans la réduction de la consommation des fluides, 
• 33 % notent avoir des pratiques passables dans l’achat de fournitures éco-conçues,  
• 35 % évaluent leur soutien au déplacement des salariés comme étant bon,  
• 38 % déclarent avoir des pratiques passables en ce qui concerne la proposition d’un projet écologique en entreprise,  
• 35 % disent avoir d’assez bonnes pratiques dans la formation des salariés,  
• 58 % pensent avoir des pratiques passables à mauvaises dans l’adaptation des méthodes de travail,  
• 75 % indiquent avoir des pratiques passables à mauvaises concernant le fait de favoriser l’éco-conception pour le lieu de travail et le mobilier,  
• 67 % affirment avoir des pratiques passables à mauvaises dans le fait de collaborer avec des prestataires éco-responsables.  

Les librairies font surtout part de la gestion des cartons et des déchets, du recyclage encore insuffisant et d’une nécessaire amélioration du transport à travers des circuits plus courts. 

Dans l’ordre d’importance, les librairies pensent qu’il faut avant tout rendre le transport plus vertueux, mieux gérer la PLV et son usage, développer au maximum les circuits courts, mieux gérer ses achats, développer les écogestes , mieux sensibiliser les clients puis le personnel. La question de la formation des salariés à ces enjeux arrive en dernière place. 

Pour parfaire leurs démarches :  

• 44 % demandent à avoir accès à plus de ressources,
• 30 % veulent avoir une meilleure connaissance des initiatives existantes,  
• 26 % sollicitent plus de formations. 

Les réponses données sont les suivantes :  

• Améliorer les process de fabrication,
• Calculer plus précisément un coût écologique du livre,
• Mieux gérer les commandes,
• Sensibiliser encore plus la clientèle,
• Réimplanter des stockages régionaux,
• Développer des circuits courts.