« Cet arrêté nous permet de rétablir une concurrence équitable », déclare le ministère de la Culture dans une tribune du journal Le Monde. Le gouvernement fait le choix d’un compromis entre les 4,50 euros demandés par le Syndicat de la librairie française (SLF) et les 1,49 euro réclamés par Amazon.
Toutefois, cette décision reste insuffisante pour le SLF : « C’est un progrès mais cette amélioration ne permettra pas de mettre fin à toute distorsion de concurrence », estime Guillaume Husson, son directeur. Le panier d’achat de livres limité à 35 euros reste trop bas « C’est le prix d’un livre et d’une BD, on y arrive vite ».
La mesure devrait au moins inciter les Français à se déplacer en librairie plutôt que de commander sur Internet pour l’achat d’un seul livre.