Camus dans Gallica

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La BnF et l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur s’associent afin de proposer à la consultation du public des extraits de presse, articles d’Albert Camus ou critiques de son œuvre, peu connus , et n’ayant jamais auparavant été regroupés. Tous sont i ssus des documents numérisés et réunis au sein de Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.   

Le contenu de cette séléction est réparti selon quatre sous-ensembles.

Le premier rassemble des articles de la presse quotidienne algéroise des années 30, au sein desquels Albert Camus, alors jeune activiste, s’impose peu à peu comme une figure incontournable de la scène intellectuelle d’Alger.

Le deuxième sous-ensemble recense les articles écrits par Albert Camus pour le quotidien Alger républicain, au sein duquel le jeune journaliste est à la fois critique littéraire, chroniqueur judiciaire et reporter.

Connu pour ses activités théâtrales et journalistiques à Alger, Albert Camus le sera pour les mêmes raisons à Paris et ce dès son arrivée en 1943. Rédacteur en chef du journal Combat, pour lequel il signe de vibrants éditoriaux dans la clandestinité puis dans La France libérée (sous-ensemble n°3), Camus est aussi un dramaturge à part entière dont les pièces sont jouées par de futurs très grands (Maria Casarès, Catherine Sellers, Michel Bouquet, Serge Reggiani…). 

Le quatrième sous-ensemble recense les critiques parues dans la presse parisienne au moment de la création des quatre pièces d’Albert Camus :Le MalentenduCaligulaL’État de SiègeLes Justes.