Il y en a tellement… J’admire la précision clinique de L’Événement (Annie Ernaux), de Rapport sur moi (Grégoire Bouillier) ou de Hors de moi (Claire Marin). Ou l’écriture ample de Thomas Bernhard (Extinction), Laszlo Krasznahorkai (Guerre et Guerre), Juan José Saer (Glose), Claude Simon (Les Géorgiques)… La correspondance de Flaubert. Le Journal de Virginia Woolf. Le théâtre d’Harold Pinter (Le Retour). Tristram Shandy, de Sterne, pour sa modernité.
Plus récemment, j’ai pris une claque en lisant Leurs enfants après eux, de Nicolas Mathieu, dont j’ai tout aimé : l’ambition romanesque, l’intrigue, l’écriture, la grande maîtrise de l’ensemble.
Comme éditeur, j’aurais signé pour l’année 1957 aux éditions de Minuit : Fin de partie, de Samuel Beckett, Le Vent, de Claude Simon, Tropismes de Nathalie Sarraute et La modification, de Michel Butor. Rien que ça ! Et il faut ajouter Moderato Cantabile, de Marguerite Duras, paru l’année suivante.