Le CIELAM comporte quatre groupes de recherche, dont le groupe 19-21 qui réunit les membres du CIELAM spécialistes des littératures françaises et francophones des XIX^e, XX^e et XXI^e siècles. Son responsable est Michel Bertrand. Parmi les recherches menées, certaines, inscrites dans le double champ de l’écocritique et de l’écopoétique, dans le prolongement du master Ecopoétique et création et du programme Epokhè, conjuguent la recherche théorique en littérature et la pratique de la création dans le contexte plus large de la crise de l’anthropocène. Cette problématique cruciale a aussi été au centre des rencontres Enseignants / Chercheurs Littérature & écologie tenues en 2019.

Le laboratoire ESPACE (Étude des Structures et des Processus d’Adaptation et des Changements de l’Espace) est une unité multi-thématiques dont les champs de recherche majeurs sont, d’une part, les interactions espace-nature-société autour des enjeux environnementaux et des systèmes urbains, et d’autre part, les théories, les modèles et les méthodes de l’analyse spatiale.

Le Centre Norbert Élias fédère des chercheurs issus de différentes disciplines, convaincus de l’unité des sciences humaines et sociales. Le laboratoire est implanté sur le campus EHESS Marseille à la Vieille Charité et sur le campus Hannah Arendt à Avignon Université. Les travaux du laboratoire se déploient autour de quatre thématiques : Lieux et limites du politique, Écologies et soins, Formes et processus de la culture, Parenté et famille.
À propos de la thématique Écologies et soins : les enjeux écologiques et sanitaires sont au cœur d’enjeux sociaux qui concernent aussi bien l’être humain que les espèces végétales ou animales. Les chercheur·es de cette thématique envisagent notamment les questions d’environnement et de santé de manière conjointe, sous l’angle de leur façonnement social et historique.

Les recherches conduites au sein du Centre Granger ont trait à l’étude comparative des objets, des concepts et des méthodes propres aux différentes disciplines scientifiques, d’un triple point de vue historique, ontologique et fondationnel. Le centre poursuit deux axes de recherche : Axe 1, Histoire et philosophie des sciences et Axe 2, Histoire de la philosophie et ontologies du présent. Le laboratoire mène divers projets de recherche, dont certains touchent directement à l’écologie ou à l’éthique environnementale, comme le programme “Biomorphism : Approches sensibles et conceptuelles des formes du vivant”.

TELEMMe est la seule Unité mixte de recherche (UMR) en Sciences humaines dont les orientations portent spécifiquement sur l’Europe méditerranéenne. Pluridisciplinaire, elle réunit des géographes, des historiens médiévistes, modernistes et contemporanéistes, hispanistes et historiens de l’art, tous spécialistes de l’aire nord-méditerranéenne (de la péninsule ibérique aux Balkans, en passant par la France méridionale et l’Italie) et des interactions de cet espace avec le reste du monde. Son champ chronologique s’étend du Moyen-Âge au temps présent.
Son axe 3, en particulier, porte sur les processus et les modalités de construction et de gestion des espaces euro-méditerranéens, à différentes échelles et dans leurs multiples imbrications. Il s’inscrit au croisement de dynamiques historiographiques liées à la question urbaine, à l’histoire économique et aux pistes récemment ouvertes par les problématiques environnementales dans lesquelles plusieurs chercheurs et enseignants-chercheurs du laboratoire se sont engagés.

AMSE regroupe 8 départements de recherche, dont le département “Environnement et santé” qui regroupe des chercheurs dont les travaux portent, tout ou en partie, sur l’économie de l’environnement, des ressources naturelles ou de la santé voire leurs combinaisons comme la relation environnement-santé. Comme domaine d’application, les méthodes utilisées sont celles de la macroéconomie, de la microéconomie et de l’économétrie.

Dirigé depuis 2009 par Virginie Mercier (Maître de conférences, habilitée à mener des recherches à la Faculté de droit et de sciences politiques d’Aix-Marseille, spécialisée en droit des sociétés et en droit financier), l’Institut s’est aujourd’hui ancré sur une approche globale de l’éthique des affaires en inscrivant ses missions dans l’appréhension par le Droit des affaires du concept de développement durable. De nouvelles thématiques ont ainsi été investies, telles que la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), la finance durable, l’investissement socialement responsable (ISR), l’agriculture durable, mais également les liens entre santé, consommation et environnement.

L’Unité mixte de recherche RECOVER “Risques, Écosystèmes, Vulnérabilité, Environnement, Résilience” mobilise plus de 100 chercheurs, ingénieurs et techniciens aux compétences pluridisciplinaires en sciences de l’environnement, sciences de la terre, sciences de l’ingénieur et écologie pour étudier les interactions et les liens entre les systèmes naturels et anthropiques dans les territoires étudiés, et pour développer des approches transversales de gestion des risques. RECOVER est supervisé par l’INRAE et Aix-Marseille Université.

Les recherches menées dans l’Unité Biodiversité et Biotechnologie Fongiques (BBF) sont axées sur la capacité des champignons filamenteux à dégrader des polymères complexes. Les domaines d’étude intègrent des recherches fondamentales et appliquées sur l’adaptation des champignons à une grande diversité de substrats et à des conditions environnementales défavorables, et sur les déterminants biochimiques et structuraux des enzymes actives sur des polymères naturels et artificiels récalcitrants à la dégradation. Un des objectifs de ces recherches est de caractériser les systèmes enzymatiques fongiques et de proposer des bio-catalyseurs pour la valorisation de la biomasse végétale pour la chimie et l’énergie. L’enjeu de cette recherche est la concrétisation de bio-procédés basés sur des ressources carbonées renouvelables comme substitut au carbone fossile dans une perspective de bioéconomie circulaire.

L’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie marine et continentale (IMBE) développe une approche intégrative pour l’étude de la biodiversité et des systèmes socio-écologiques.
L’IMBE apporte ainsi des connaissances fondamentales et appliquées sur les fonctions, la dynamique historique et évolutive de la biodiversité de tous types d’écosystèmes méditerranéens, depuis la construction des paléo-écosystèmes jusqu’à leur devenir dans le contexte du changement global. Ces apports incluent également les liens avec la société civile d’une part et les enjeux de santé humaine d’autre part.
À travers son implication dans la recherche, la formation et la valorisation scientifique, l’IMBE participe activement à la transition environnementale et au développement durable pour la définition de politiques environnementales tant locales que nationales et internationales.

Par ses approches théoriques, méthodologiques et technologiques le CEREGE est un lieu de forte interdisciplinarité. Ses groupes de recherche sont : terre et planète ; climat ; environnement durable ; ressources, reservoirs, hydrosystèmes ; publications; l’Institut Méditerannéen pour la Transition Environnementale ; l’Institut Carnot Eau et Environnement ; Labex OT-MED ; et Labex SERENADE.

Le domaine d’activité du LCE concerne 1) la détermination des cinétiques et des mécanismes chimiques et photochimiques de transformation et de transfert des contaminants dans l’air, l’eau et les sols ainsi que 2) le développement de méthodes analytiques innovantes pour l’analyse en flux et en continu des contaminants dans l’air et dans l’eau.

Le MIO est un laboratoire de recherche en Océanologie des Universités d’Aix-Marseille, de Toulon, du CNRS et de l’IRD. Il est intégré dans l’Observatoire des Sciences de l’Univers (OSU) Pytheas et est partenaire du Laboratoire d’Excellence Objectif Terre-Bassin méditerranéen (Labex OT-Med).
Ses objectifs sont de mieux comprendre le système océanique et son évolution en réponse au changement global. Il constitue un pôle de compétences en biologie, écologie, biodiversité, microbiologie, halieutique, physique, chimie, biogéochimie et en sédimentologie marines. Ses cadres d’exercice sont l’océan mondial, ses interfaces avec le continent, l’atmosphère et le sédiment.

INAMA est orienté sur l’étude historique et morphologique des évolutions urbaines contemporaines et sur l’histoire de l’architecture contemporaine dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses thématiques de recherche principales sont : Histoire et actualité des territoires métropolitains en construction ; Architecture : héritages de la modernité, territorialité et construction patrimoniale ; Sociologie des processus de construction identitaire et patrimoniale en Méditerranée ; Archives orales. Certains de ses projets en cours touchent à l’écologie urbaine, le changement climatique…

L’être humain et son environnement sont en étroite interaction. Afin de répondre aux enjeux environnementaux de nos sociétés actuelles, il est par conséquent nécessaire d’aborder les questions environnementales en faisant appel à l’ensemble des disciplines scientifiques, des sciences naturelles aux sciences humaines et sociales. En effet, si les sciences de l’environnement doivent être par essence pluridisciplinaires, la recherche est cependant souvent organisée de manière disciplinaire, laissant les interactions entre les disciplines à la marge. Il fallait construire une structure favorisant les échanges et permettant de développer des projets résolument interdisciplinaires.
Créée en 2008, la Fédération de Recherche ECCOREV (FR3098), soutenue par l’Institut Écologie et Environnement du CNRS (CNRS-INEE) et Aix-Marseille-Université (AMU) et en lien fort avec le PR2I “Environnement” (Pôle de Recherche Interdisciplinaire et Intersectoriel), est un outil permettant de relever ce type de défi. Au total, ce sont plus de 30 unités de recherche qui ont voulu se regrouper au sein de cette FR ECCOREV.

Le laboratoire ECOSEAS est spécialisé en écologie marine, fondamentale et appliquée. L’essentiel des travaux sont menés en Méditerranée et abordent à la fois des domaines théoriques (fonctionnement des écosystèmes; biologie et écologie des espèces; modification de la faune et de la flore marines sous l’influence du changement global ; impacts biologiques des polluants en mer ; quantification de l’état écologique d’un système littoral) et appliqués (gestion des activités humaines en zone littorale ; bio-surveillance éco-toxicologique ; développement de réseaux de suivis ; aires marines protégées ; gestion de la pêche artisanale).

La Fédération de Recherche Interventions en Santé (FRIS) a pour vocation de rassembler les travaux de recherche sur les interventions en santé, menés au sein d’Université Côte d’Azur. La fédération compte 4 thématiques de recherches, dont “Risques, surveillance, environnements” (RSE). L’objectif de ce dernier est de créer les conditions d’une synergie symbiotique transversale pluri et trans disciplinaire pour identifier, décrire, valider et diffuser des méthodes, des outils et leurs analyses subséquentes dans une dynamique positionnant l’homme, son état de santé, ses comportements au sein de son territoire de vie et d’activités.

L’ICN est organisé en quatre équipes de recherche : L’équipe « Arômes - Parfums - Synthèses - Modélisation », l’équipe « Molécules Bioactives », l’équipe « Radiochimie Humaine et Environnementale » et l’équipe « Matériaux et Polymères Eco-Compatibles ». L’équipe « Matériaux et Polymères Éco-Compatibles » s’inscrit dans une démarche de développement durable et de promotion d’une économie biosourcée. Les activités relevant de ce thème concernent la synthèse, l’élaboration et la caractérisation de polymères, composites et nanocomposites biosourcés et/ou éco-compatibles. Il s’agit de trouver des alternatives aux composés issus de la pétrochimie, de développer des procédés durables pour l’élaboration de tels matériaux, de valoriser certains composés issus de la biomasse végétale, de valoriser les sous-produits de l’industrie et des bioraffineries, de trouver des alternatives à l’utilisation de composés toxiques et néfastes pour l’environnement, et d’améliorer les propriétés de ces nouveaux matériaux grâce à des charges ou des fibres naturelles.

Fondé sur l’excellence individuelle des unités de recherche impliquées, l’IFR MARRES a pour objectifs de devenir une instance privilégiée de communication et d’échanges pour les acteurs dans le domaine des Ressources Marines au sein d’Université Côte d’Azur, ainsi qu’au niveau du territoire. Les membres de l’IFR MARRES sont impliqués dans les initiatives pédagogiques Ressources Marines d’Université Côte d’Azur et visent à renforcer les interactions locales et transfrontalières avec les partenaires socio-économiques (y compris les acteurs à but non lucratif). Ses membres interagissent également avec les décideurs politiques et la société afin de dynamiser l’innovation scientifique au bénéfice de l’environnement marin et, à terme, le développement territorial durable.

Le projet de // Transitions porte sur les humanités numériques, associées aux digital methods, qui interrogent toutes les fonctions de la communication, qu’il s’agisse des pratiques de production de l’information, de sa matérialité sémio-discursive comme des modalités de sa réception.

Au sein de l’anthropocène - cette nouvelle définition du contexte pour lequel l’humain apparaît d’une part, comme son propre produit et d’autre part, comme le facteur principal de transformation d’un environnement qui n’est plus donné ou à transmettre -, la transition socio-écologique des territoires détermine des pratiques innovatrices de recomposition de subjectivités individuelles et collectives. Ainsi, la perspective d’une société data-centrée génère de nouvelles polémiques qui méritent d’être instruites. À l’heure d’une pensée mondialisante qui définit de nouvelles limites et possibilités, transition numérique et transition socio-écologique des territoires invitent en conséquence à une reterritorialisation des problématiques et des polémiques entre producteurs et récepteurs.

Situées à l’interface Agriculture-Environnement, les principales thématiques de recherche développées concernent l’étude du fonctionnement des interactions entre plantes, bioagresseurs et symbiotes et leur dynamique dans le temps et l’espace. Pour cela, l’Institut fédère des compétences fortes en génomique comparative, évolutive et fonctionnelle, en écologie des communautés et en agronomie. L’ambition de l’Institut Sophia Agrobiotech est de relever certains des défis proposés à la recherche agronomique dans le domaine de la gestion écologique des agrosystèmes en intégrant ces connaissances dans le développement de stratégies agronomiques innovantes (résistance des plantes, protection intégrée, lutte biologique), plus respectueuses de l’environnement et de la santé humaine.

Cette équipe réunit des compétences en recherche et en enseignement dans les domaines de la mécanique et de la robotique. Les missions de l’unité sont de développer des activités de recherche en mécatronique (mécanique et robotique), en liaison avec le tissu industriel de la région, et en particulier de définir des activités de recherche en robotique sous-marine en coopération avec l’Ifremer. Une de ses deux thématiques de recherche principales est centrée sur l’éco-conception : Écoconception et Optimisation de Systèmes Mécaniques Durables (EOSMD). Les objectifs scientifiques de l’axe EOSMD consistent à développer des méthodes de conception et d’optimisation de systèmes mécaniques compatibles avec un développement durable en prenant en compte la grande diversité des objectifs environnementaux, sociaux et économiques impliqués ainsi que la nature de plus en plus complexe des systèmes considérés (systèmes de production d’énergie interconnectés, mobilité durable, habitat durable…).

Le LIS a une identité disciplinaire forte, structurée au sein de 4 pôles (Analyse et Contrôle des Systèmes ACS, Calcul, Signal et Image SI, Sciences des Données SD) et centrée sur les activités fondamentales et appliquées dans les domaines de l’informatique, de l’automatique, du signal et de l’image. Le pôle ACS, Contrôle & Diagnostic pour l’Environnement (dirigée par Frédéric Lafont, MCF-HDR 61) est une équipe toulonnaise dont les activités vont de la théorie du contrôle (contrôle optimal non linéaire, convergence des observateurs, etc.) aux aspects plus pratiques, incluant le diagnostic, en passant par différentes approches de l’automatique moderne (commande sans modèles, approches basées sur l’intelligence artificielle). Les applications concernent majoritairement l’environnement (énergies renouvelables, agriculture raisonnée, applications dans le domaine maritime).

Créée en 2011, l’UMR ESPACE-DEV mène des recherches fondamentales, technologiques et appliquées qui intègrent des données, des connaissances et des méthodes au service de communautés scientifiques et de décideurs et ceci dans le contexte de projets pour le développement durable des territoires du Sud aux échelles locales, régionales et globales.
Les recherches sont conduites dans des milieux divers (îles, littoraux, forêts, montagnes, zones arides…) sur des territoires périphériques et/ou enclavés qui ont en commun d’être fragilisés et/ou en mutations sous contraintes des changements globaux. Elles cherchent à apporter des réponses aux populations locales et aux gestionnaires de l’aménagement en informant sur la coviabilité de leurs systèmes (sociosystème, agrosystèmes, écosystème) et la viabilité de leurs territoires.
L’Unité mixte de recherche ESPACE-DEV développe ses activités de recherche à partir d’un dispositif multi-sites dont l’implantation principale est située à Montpellier.

L’objectif général des recherches de l’Unité mixte de recherche EMMAH est d’analyser et prévoir le fonctionnement physique des écosystèmes. En particulier : rétro-actions entre différents usages du sol, cycle de l’eau, production agricole, sous l’effet de contraintes climatiques.